Accueil > COMITE TECHNIQUE ACADEMIQUE > Déclaration au C.T.A. du 15 janvier 2020

Déclaration au C.T.A. du 15 janvier 2020

vendredi 24 janvier 2020, par Serge Lagauzère

Monsieur le Recteur d’Académie Mesdames et messieurs les membres du CTA

Ce comité technique académique se tient dans un contexte tendu que nous n’ignorons pas. La réforme des retraites engagée par le gouvernement suscite, depuis le début du mois de décembre 2019, inquiétude et mécontentement. Répondant à l’appel d’organisations syndicales, dès le 5 décembre 2019, dans les transports, les services privés ou publics, à l’éducation nationale, des mouvements de grèves, des manifestations ou été organisés et suivis partout en France. En région parisienne, le mouvement à la RATP et à la SNCF a considérablement impacté les déplacements.
Les personnels, tous les personnels, ont fait en sorte que leurs services (d’enseignement, d’encadrement, de surveillance, administratif) soit le moins possible impacté.
L’UNSA a très clairement fixé les bases de négociation. En la matière et après les annonces gouvernementales de la semaine dernière, c’est à ce niveau que se tient la négociation.
Ici et maintenant, comme cela a été le cas lors du dernier CT Ministériel, sur ce sujet, nous nous tiendrons là.

L’UNSA-Education ne s’associera pas à l’appel au boycott de ce CT. Cela appelle quelques rapides explications :

 Nous avons toujours considéré que pour échanger, négocier, faire évoluer les positions dans l’intérêt des collègues (tous les collègues) que nous représentons, pas seulement nos adhérents, il fallait être deux : le représentant de l’employeur et nous. Nous ne pratiquerons pas la politique de « la chaise vide ».

 L’ordre du jour, justifie cette prise de position : il y a des points à discuter, à contester, avec vous monsieur le Recteur, mesdames et messieurs les représentants de l’employeur.

 Enfin, au moment où la régionalisation se met en place (voir ordre du jour), il nous semble important, nous qui sommes pour le moins inquiets quant aux conséquences (mutualisation de services, impact sur les postes, mesures de carte scolaire, suppression…) pour nos collègues, de cette régionalisation, il semble important donc de réaffirmer notre volonté de traiter avec le recteur de Créteil.